Judith MAYELA vient de soutenir avec succès sa thèse intitulée : « Une contribution à la compréhension du brown-out dans le cas des milléniaux qualifiés : proposition de définition et de mesure ».
Une contribution à la compréhension du brown-out dans le cas des milléniaux qualifiés : proposition de définition et de mesure
Il s’agit d’une recherche approfondie portant sur la perte de sens au travail de la génération née entre 1980 et 2000 et ayant réalisé des études supérieures.
Le jury a salué la qualité scientifique et la pertinence des travaux menés :
- Mme Sophia BELGHITI-MAHUT, Maîtresse de conférences habilitée, Université de Montpellier Paul-Valéry, directrice de thèse
- M. Tarik CHAKOR, Maître de conférences, Aix-Marseille Université
- Mme Nathalie COMMEIRAS, Professeure, Université de Montpellier
- Mme Sandrine HOLLET-HAUDEBERT, Professeure, Université de Toulon
- Mme Virginie MOISSON, Professeure, Université de La Réunion
Ce travail de thèse apporte des éclairages précieux qui seront utiles aux recruteurs et aux managers confrontés à des attentes et des exigences nouvelles de la part des milléniaux.
Qu’est-ce que le brown-out ?
Au cours des deux dernières décennies, la question du sens au travail a suscité un intérêt croissant dans la recherche avec une augmentation notable des travaux sur cette thématique et un pic en 2019 qui coïncide avec la crise sanitaire.
En parallèle, l’arrivée de jeunes diplômés, notamment la génération des milléniaux, a mis en évidence l’apparition d’un malaise au travail avec le sentiment d’une perte de sens. Ce phénomène émergent, que plusieurs auteurs appellent brown-out, semble être le reflet d’un désenchantement expérimenté face à une réalité déceptive du travail.
L’objet de cette recherche menée par Judith MAYELA vise à améliorer notre compréhension et définition du brown-out comme perte de sens au travail en identifiant ce qui le provoque, ses manifestations et ses conséquences à travers une modélisation et une construction d’échelle.
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